jeudi 4 janvier 2018

F49. LES MAUX DU RESPECT HUMAIN

 
Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo : 
https://youtu.be/1Ld8vozj_Yc
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BRÈVES

 
fr.news3 janvier 2018

Trois évêques kazakhs s'opposent à François


L'approbation par le pape François des normes pastorales des évêques de Buenos Aires a provoqué une confusion considérable et croissante parmi les fidèles et le clergé, écrivent trois évêques du Kazakhstan.

L'archevêque d'Astana Tomash Peta, l'archevêque de Karaganda Jan Pawel Lenga et l'évêque auxiliaire d'Astana Athanasius Schneider, ont signé une déclaration commune le 31 décembre 2017.

Ils voient les normes pastorales comme un moyen de répandre le "fléau du divorce", même dans la vie de l'Église. La légitimation d'une seconde liaison "représente une altération substantielle de la discipline sacramentelle et de la doctrine de l'Église millénaire."

Les évêques citent les Pères de l'Église, et jusqu'aux récents papes qui, à l'unanimité, conviennent qu'une seconde liaison n'est jamais légitime.

Ils concluent : "Il n'est pas licite de justifier, d'approuver ou de légitimer directement ou indirectement le divorce et une relation sexuelle stable et non conjugale par la discipline sacramentelle de l'admission de soi-disant divorcés et remariés à la sainte communion. Cela est étranger à toute la tradition de la foi catholique et apostolique."

Image: Tomash Peta, Jan Pawel Lenga, Athanasius Schneider, © wikicommons, CC BY-SA, #newsAamidgljnm

Voici à ce propos ce qu'en écrit Pro Liturgia :
"Mardi, 2 janvier 2018. Extraits du document diffusé par Mgr Athanasius Schneider le 31 décembre 2017 :
« (...) Après la publication de l’exhortation apostolique “Amoris laetitiae” (2016), divers évêques ont émané, au niveau local, régional et national, des normes d’application sur la discipline sacramentelle des fidèles, dits « divorcés-remariés » qui, bien que le conjoint auquel ils sont unis par un lien valide du mariage sacramentel vive encore, ont toutefois entamé une cohabitation stable à la manière des époux avec une personne autre que leur conjoint légitime.
Ces normes prévoient entre autres que, dans des cas individuels, les personnes dites “divorcées-remariées” puissent recevoir le sacrement de Pénitence ainsi que la Sainte Communion bien qu’ils continuent de vivre habituellement et intentionnellement à la manière des époux avec une personne autre que leur conjoint légitime. De telles normes pastorales ont reçu l’approbation de plusieurs autorités hiérarchiques. Quelques-unes de ces normes ont même reçu l’approbation de l’autorité suprême de l’Église.
(...) D’après la doctrine de l’Église, (...) l’admission des fidèles dits “divorcés-remariés” à la Sainte-Communion, qui est l’expression la plus haute de l’unité du Christ-Époux avec Son Église, signifie dans la pratique l’approbation ou légitimation du divorce. En ce sens, elle introduit en quelque sorte le divorce dans la vie de l’Église.
Les normes pastorales évoquées contribuent de fait et dans le temps à la diffusion de “l’épidémie du divorce”, expression utilisée par le Concile Vatican II (cf. Gaudium et spes 47).
(...) De manière absolument univoque et sans admettre aucune exception, Notre Seigneur et Rédempteur Jésus Christ a solennellement reconfirmé la volonté de Dieu quant à l’interdiction absolue du divorce. Une approbation ou légitimation de la violation de la sacralité du lien matrimonial, même indirectement par la nouvelle discipline sacramentelle évoquée, contredit gravement la volonté expresse de Dieu et Son commandement. Une telle pratique altère donc substantiellement la discipline sacramentelle bimillénaire de l’Église, ce qui entraînera aussi avec le temps une altération de la doctrine correspondante.
(...) Parce qu’établie par Dieu, la discipline des sacrements ne doit jamais contredire la parole révélée de Dieu ni la foi de l’Église dans l’indissolubilité absolue du mariage ratifié et consommé. “Non seulement les sacrements supposent la foi, mais encore, par les paroles et les choses, ils la nourrissent, ils la fortifient, ils l’expriment ; c’est pourquoi ils sont dits sacrements de la foi” (Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, 59). “Même l’autorité suprême dans l’Église ne peut changer la liturgie à son gré, mais seulement dans l’obéissance de la foi et dans le respect religieux du mystère de la liturgie” (Catéchisme de l’Église Catholique, 1125). (...) C’est en ce sens qu’on peut comprendre l’affirmation suivante du Magistère : “Ce divorce entre la foi dont ils se réclament et le comportement quotidien d’un grand nombre est à compter parmi les plus graves erreurs de notre temps » (Concile Vatican II, Gaudium et spes, 43) et “la pédagogie concrète de l’Église doit toujours être liée à sa doctrine et jamais séparée d’elle” (S. Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Familiaris consortio, 33).
(...) L’admonition du Pape Jean-Paul II demeure actuelle et valide : “La confusion créée dans la conscience de nombreux fidèles par les divergences d’opinions et d’enseignements dans la théologie, dans la prédication, dans la catéchèse, dans la direction spirituelle au sujet de questions graves et délicates de la morale chrétienne, finit par amoindrir, presque au point de l’effacer, le véritable sens du péché » (Exhortation apostolique Reconciliatio et paenitenia, 18).
(...) “Par rapport aux normes morales qui interdisent le mal intrinsèque, il n’y a de privilège ni d’exception pour personne. Que l’on soit le maître du monde ou le dernier des ‘misérables’ sur la face de la terre, cela ne fait aucune différence : devant les exigences morales, nous sommes tous absolument égaux” (Jean-Paul II, Encyclique Veritatis splendor, 96).
(...) En tant qu’évêques catholiques, suivant l’enseignement du concile Vatican II, nous devons défendre l’unité de la foi et la discipline commune de l’Église et veiller à faire surgir pour tous les hommes la lumière de la pleine vérité (cf. Lumen gentium, 23). Face à la confusion actuellement toujours grandissante, nous sommes ainsi obligés en conscience de professer l’immuable vérité et la discipline sacramentelle tout aussi immuable sur l’indissolubilité du mariage, conformément à ce qu’enseigne le Magistère de l’Église de manière inaltérable depuis 2000 ans. Dans cet esprit, nous rappelons que :
- Les rapports sexuels entre des personnes non liées par un mariage valide - ce qui est le cas des “divorcés-remariés” - sont toujours contraires à la volonté de Dieu et constituent une grave offense faite à Dieu.
- Aucune circonstance ou finalité, pas même une possible diminution de l’imputabilité ou de la culpabilité, ne peuvent rendre de telles relations sexuelles moralement positives ou agréables à Dieu. (...) La non-admission à la Sainte Comunion des “divorcés-remariés” ne revient donc pas à juger leur état de grâce devant Dieu mais à juger le caractère visible, public et objectif de leur situation. A cause de la nature visible des sacrements et de l’Église même, la réception des sacrements dépend nécessairement de la situation correspondante, visible et objective, des fidèles.
- Il n’est pas moralement licite d’entretenir des rapports sexuels avec une personne qui n’est pas le conjoint légitime pour éviter soi-disant un autre péché. En effet, la Parole de Dieu enseigne qu’il n’est pas licite de “faire le mal afin qu’advienne le bien” (Rm 3, 8).
L’admission de telles personnes à la Sainte-Communion ne peut être permise que lorsque, avec l’aide de la grâce de Dieu et un accompagnement pastoral individualisé et patient, elles se proposent sincèrement désormais de cesser de tels rapports sexuels et d’éviter le scandale.
(...) Les évêques, par leur office (munus) pastoral sont “cultores catholicæ et apostolicæ fidei” : ils “veillent fidèlement sur la foi catholique reçue des Apôtres” (cf. Missale Romanum, Canon romain). Nous sommes conscients de cette grave responsabilité et de notre devoir face aux fidèles qui attendent de nous une profession publique et sans équivoque de la vérité et de la discipline immuable de l’Église sur l’indissolubilité du mariage. Pour cette raison, il ne nous est pas permis de nous taire.
(...) Il n’est pas permis (non licet) de justifier, d’approuver ou de légitimer, ni directement, ni indirectement, le divorce et une relation sexuelle stable non conjugale en admettant les soi-disant “divorcés-remariés” à la Sainte-Communion, puisqu’il s’agit en ce cas d’une discipline autre que celle conforme à la Tradition de la foi catholique et apostolique.
En faisant cette profession publique devant notre conscience et devant Dieu qui nous jugera, nous sommes sincèrement convaincus d’avoir ainsi rendu un service de charité dans la vérité à l’Église actuelle et au Souverain Pontife, Successeur de Pierre et Vicaire du Christ sur la terre. »"


fr.news3 janvier 2018

Devons-nous "réorienter radicalement l'Église catholique" ? - par le père Reto Nay


Lors de son intervention pré-conclave en 2013, le cardinal Bergoglio a "réorienté radicalement l'Église catholique" selon le cardinal de Chicago Blasé Cupich.

Dans America Magazine, Cupich ajoute que François "repense radicalement la vie ecclésiale" en qualifiant l'Église d'hôpital de campagne.

Cupich poursuit avec des mots dans l'air du temps : "Cela signifie placer les besoins des autres avant les nôtres. (...) L'église-hôpital de campagne est l'antithèse de l'église autoréférentielle."

Le cardinal semble aimer le mot "radical" qui, dans ce contexte, signifie "libéral". La recette libérale s'est révélée être un désastre pour l'Église, pas seulement pour l'Église catholique.

Et quelle Église est plus "auto-référentielle" que l'Église qui remplace l'Évangile et la Tradition par une idéologie libérale à la mode et créée par l'homme ?

Image: © Antoine Mekary, Aleteia, CC BY-NC-ND, #newsLvtqinpkmz

L’Église catholique a toujours été bien orientée et elle le sera toujours ; ceux qui la critiquent, assurément sont mal orientés, ou pour mieux dire grand-orientés !!! Et le premier d'entre eux est St-François-de-Ste-Marthe !!!!!!
Don Reto a fait un article du tonnerre : toutes mes félicitations !


fr.news3 janvier 2018

François devrait "se repentir" ou "démissionner"


Le pape François a fait plus de diviser les catholiques que n'importe quel pape en 150 ans, selon le journaliste américain John Zmirak.

Il déclarait le 1er janvier sur stream.org que François a assombri l'enseignement de l'Église sur le mariage et la sexualité et a politisé la papauté.

Il espère que François pourra voir ses erreurs et se repentir. Sinon, "il devrait démissionner et ouvrir un institut politique basé à Buenos Aires." Zmirak ajoute, "Quelque chose me dit que George Soros le financerait."

Zmirak est rédacteur en chef de The Stream, et auteur d'un récent Guide politiquement incorrect du catholicisme.

Image: © Martin Schulz, CC BY-NC-ND, #newsJfqusyluli

Aucun Pape ne peut diviser l’Église : cela n'est jamais arrivé et n'arrivera jamais. Si François divise l’Église, c'est que... à toi de conclure !


fr.news3 janvier 2018

Église allemande : plus d'argent, moins de catholiques


En 2017, l'Église catholique en Allemagne a perçu 6 milliards d'euros d'impôts. Selon le journal Handelsblatt, il s'agit d'un nouveau record.

Les 27 diocèses allemands accumulent actuellement une fortune d'au moins 26 milliards d'euros, dont la plus grande partie est constituée d'immobilisations et d'investissements financiers. Les riches évêques allemands sont de fervents partisans de l'idéologie de pauvreté du pape François.

Le Handelsblatt souligne que l'argent augmente alors qu'il y a une forte baisse de la fréquentation de la messe. En 1960, 46,1% des catholiques allemands assistaient à la messe le dimanche, contre 10,2% en 2016.

Image: Reinhard Marx, © Universität Salzburg (PR), CC BY, #newsOrzatvyylx

Pour le pognon, c'est idem pour la Frat. En conséquence... à toi de conclure !


fr.news3 janvier 2018

François est le dirigeant mondial préféré des Irlandais


Le pape François est le dirigeant mondial le plus populaire parmi les Irlandais selon un sondage d'opinion publié le 29 décembre par le Worldwide Independent Network. 78% des Irlandais s'identifient comme catholiques.

François a été accueilli favorablement par 70% des Irlandais interrogés et défavorablement par 21%. Donald Trump obtient une opinion défavorable à 82%.

Dans le même temps, l'Église irlandaise traverse une crise profonde. Sa chute s'est accélérée sous le pontificat du pape François.

Image: © George Martell, Pilot New Media, CC BY-ND, #newsFxfxybwswd

Pour la France, c'est idem : les deux premiers au hit-parade sont Macron et François autrement dit François Macron.


fr.news3 janvier 2018

Une messe de Noël gay annulée à la dernière minute


Un prêtre du diocèse de Hong Kong a annulé une messe de minuit de Noël gay à la dernière minute.

La page web hongkongfp.com rapportait le 28 décembre que l'évêque de Hong Kong Michael Yeung avait demandé à son évêque auxiliaire Joseph Ha d'enquêter sur l'affaire après son annonce.

Ha a appelé le célébrant anonyme et lui a expliqué que les actes homosexuels sont "des péchés" et des "violations graves de la chasteté".

Image: Michael Yeung, #newsMfcbtmmibe

Si l'évêque avait demandé conseil à François, le son de cloche aurait été très différent, autrement dit à l'inverse, il n'y a pas à en douter.


fr.news3 janvier 2018

François veut une Église "entièrement soumise au progressisme"


Avant Noël, le pape François a nommé quatorze cardinaux à des postes au sein de différentes congrégations vaticanes. Selon Il Giornale, ils sont d'accords avec les positions idéologiques du pape.

Citant une source anonyme, le journal compare François à Benoît XVI : ce dernier n'a pas gouverné et "a maintenu une Église pluraliste" en prenant en compte les différents courants en son sein.

Cela a radicalement changé avec l'arrivée de François "qui veut une Église à son image et à sa ressemblance, une Église totalement soumise au progressisme".

Image: © Casa Rosada (Argentina Presidency of the Nation), CC BY-SA, #newsEzqsluubvh

Voilà une info que je pressentais. Quant à Benoît XVI, il n'y a pas lieu de s'étonner, lire ici : Tremblement de terre 9+ sur l'échelle de Richter ou « L'hérésie au pouvoir »

1 commentaire:

  1. 23. L’Enfant fut circoncis, selon la Loi, et appelé Jésus, nom qui signifie Sauveur. Pour se soustraire aux embûches d’Hérode, la sainte Famille dut fuir en Égypte. Au retour, Jésus vécut à Nazareth, dans une humble obéissance à Marie et à Joseph, croissant « en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes ». Vers l'âge de trente ans, après avoir reçu de saint Jean-Baptiste (Baptiseur) le Baptême de Pénitence dans l’eau du Jourdain, il se mit à prêcher, dans la Judée et la Galilée, l’Évangile, ainsi appelé parce que c’était la « bonne nouvelle » de la rémission des péchés et de la vie éternelle pour ceux qui croiraient en lui et observeraient ses enseignements ; il confirmait par les plus étonnants miracles sa divine mission et sa doctrine.

    (Catéchisme de St Pie X, 1912, à télécharger ici : https://gloria.tv/album/UCfM7fksoAxY3epXGVMqzG2Tn/text/3pp2eUjnvrsu1jkGg9RyNaMPr )

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